Francesco del Cossa





Francesco del Cossa, 1473
National Gallery of Art Washington DC USA


Sainte Lucie, patronne de la vue, selon la légende médiévale, a sacrifié ses yeux pour sa foi chrétienne.
Lucie vient de 'lux', la lumière ou de 'Lucis via' qui signifie Chemin des Lumières.
Lucie, vierge de Syracuse (Sicile), alla sur la tombe de Sainte Agathe accompagnée de sa mère qui souffrait depuis quatre ans d'une perte de sang. Après avoir touché le tombeau elle guérit aussitôt de sa maladie. En guise de remerciements, Lucie distribua tous ses biens aux pauvres.
Cela irrita son fiancé, qui dénonça Lucie, lui reprocha d'être chrétienne et de violer les édits des Césars.
Comme le fiancé ne parvenait pas à oublier les beaux yeux de Lucie, elle s'arracha les yeux et les lui fit parvenir dans un plat. On la représente portant ses yeux d'une main et tenant dans l'autre la palme des martyrs.
Plus tard ses yeux sont réapparus à la suite de ce don et c'est ainsi que les tableaux la montrent.

Elle est considérée comme martyr et patronne protectrice des yeux. Elle est invoquée pour soigner les maladies des yeux.
De nos jours, on peut retrouver, à Marseille et dans tout le bassin méditerranéen, un coquillage:
dont l'opercule oeil de sainte lucie s'appelle "l'oeil de Sainte Lucie". Il est considéré comme protecteur et est très connu en méditerranée. 
En Corse, le jour de la Sainte Lucie, les mamans passent une serviette imbibée d'eau de mer sur les yeux des enfants en récitant une prière, et bien sûr il faut trouver l'oeil de saint Lucie sur la plage.