Monotypes Edgar Degas



Edgar Degas (1834–1917)
The Tub, ca. 1876–1877
Monotype, 16-1/2 x 21-1/4 inches
Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, Paris. Collections Jacques Doucet
© Institut national d’histoire de l’art, Bibliothèque, Collections Jacques Doucet


Youssef Nabil

Luchino Visconti , les Damnés

Distribution : Dirk Bogarde (Frederick Bruckmann), Ingrid Thulin (Sophie Von Essenbeck), Helmut Griem (Aschenbach), Helmut Berger (Martin Von Essenbeck), Renaud Verley (Gunther Von Essenbeck), Umberto Orsini (Herbert Thallman), Reinhard Kolldehoff (Konstantin Von Essenbeck), Albrecht Schoenhals (Joachin Von Essenbeck), Florinda Bolkan (Olga), Nora Ricci (Governess), Charlotte Rampling (Elisabeth Thallman). 
2h30, 1969 L'entre deux guerres en Allemagne



Léonard de Vinci se présente.


Dès 1481, Léonard de Vinci décide de séjourner à Milan où il y restera près de vingt ans. Il propose ses services à Ludovic Sforza, dit le More. Il se propose comme peintre, sculpteur, ingénieur et musicien, au travers d'une lettre :
" Très illustre Seigneur, ayant jusqu'ici suffisamment considéré et étudié les expériences de tous ceux qui se prétendent maîtres et inventeur de machines de guerre et ayant constaté que leurs machines ne diffèrent en rien de celles communément en usage, je m'appliquerai, sans vouloir faire injure à aucun, à révéler à Votre Excellence certains secrets qui me sont personnels, brièvement énumérés ici.

1 - J'ai un moyen de construire des ponts très légers et faciles à transporter, pour la poursuite de l'ennemi en fuite ; d'autres plus solides qui résistent au feu et à l'assaut, et aussi aisés à poser et à enlever. Je connais aussi des moyens de brûler et de détruire les ponts de l'ennemi.

2 - Dans le cas d'investissement d'une place, je sais comment chasser l'eau des fossés et faire des échelles d'escalade et autres instruments d'assaut.

3 - Item. Si par sa hauteur et sa force, la place ne peut être bombardée, j'ai un moyen de miner toute forteresse dont les fondations ne sont pas en pierre.

4 - Je puis faire un canon facile à transporter qui lance des matières inflammables, causant un grand dommage et aussi grande terreur par la fumée.

5 - Au moyen de passages souterrains étroits et tortueux, creusés sans bruit, je peux faire passer une route sous des fossés et sous un fleuve.

6 - Item. Je puis construire des voitures couvertes et indestructibles portant de l'artillerie et, qui ouvrant les rangs de l'ennemi, briseraient les troupes les plus solides. L'infanterie les suivrait sans difficulté.

7 - Je puis construire des canons, des mortiers, des engins à feu de forme pratique et différents de ceux en usage.

8 - Là où on ne peut se servir de canon, je puis le remplacer par des catapultes et des engins pour lancer des traits d'une efficacité étonnante et jusqu'ici inconnus. Enfin, quel que soit le cas, je puis trouver des moyens infinis pour l'attaque.

9 - S'il s'agit d'un combat naval, j'ai de nombreuses machines de la plus grande puissance pour l'attaque comme pour la défense : vaisseaux qui résistent au feu le plus vif, poudres et vapeurs.

10 - En temps de paix, je puis égaler, je crois, n'importe qui dans l'architecture, construire des monuments privés et publics, et conduire l'eau d'un endroit à l'autre. Je puis exécuter de la sculpture en marbre, bronze, terre cuite. En peinture, je puis faire ce que ferait un autre, quel qu'il puisse être. Et en outre, je m'engagerais à exécuter le cheval de bronze à la mémoire éternelle de votre père et de la Très Illustre Maison de Sforza.

Et si quelqu'une des choses ci-dessus énumérées vous semblait impossible ou impraticable, je vous offre d'en faire l'essai dans votre parc ou en toute autre place qu'il plaira à Votre Excellence, à laquelle je me recommande en toute humilité."

1482 Léonardo da Vinci  

ces jaunes si vivaces

genêts, oxalis, acacias,
vers quoi creusent en nous
ces jaunes si vivaces ?

se laisser de part en part
de l'infime à l'inconnaissable
traverser de ces ors d'itinérantes icônes

pensée arrête-toi et accueille
cet instant de fraîcheur que l'esprit
et le corps composent avec la terre –

Lorand Gaspar in NRF n° 552, janvier 2000, page 120